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Lettre à ma mère

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Lucas a 25 ans lorsque Christèle, sa maman, meurt d’un accident. Trois ans plus tard, c’est avec beaucoup de douceur et une grande sincérité que Lucas adresse cette lettre à sa mère depuis Tokyo.

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8 commentaires

  1. Waouh! Lucas, ta lettre m’a profondément ému. Ta mère a vécu le bonheur de t’avoir et toi, tu as le bonheur d’avoir une mère comme elle. Beaucoup d’amour entre vous. C’est magnifique. Merci beaucoup d’avoir partagé cette belle lettre 💖💕

  2. Voilà ! J’ai adorée l’idée alors je vous confie ma lettre.
    Maman, “Frou-frou, Par son jupon la femme, Frou-Frou Frou-Frou de l’homme trouble l’âme Frou-Frou Frou-Frou certainement la femme séduit Surtout par son gentil Frou-Frou !” C’est notre chanson… Pourtant notre slogan est “liberté, égalité pour les femmes”. Tu n’as eu de cesse de nous répéter : “Les filles, étudier, travailler, gagner votre argent soyez indépendantes…” Paradoxalement tu es une mère au foyer entièrement dévouées à tes enfants et petitsenfants… Tu t’ais oubliée trop longtemps… Tu as contribué à faire de moi cette femme écartelée entre la combattante pour l’égalité, investie à 150 % dans son boulot et la mère de famille nombreuse. Je suis ton aînée, tu m’as donné les missions secrètes de réaliser tous tes rêves y compris celle de réparer là où tu pensais ne pas avoir assuré.

    Ainsi tes petits enfants seront tous musiciens ; parce que toi tu n’as pas pu m’offrir de cours de musique. Pour toi je peux tout si je veux. La tête commande, le corps suit. D’ailleurs, ce corps, on s’en fout. Je suis donc devenue ma pire ennemie. Je ne fais jamais assez bien. Il ne faut pas que je te déçoive. Je sais que tu m’aimes. Mais tu m’idéalises. Tes espérances sont trop grandes et je suis devenue trop sage. Il ne faut pas que je te déçoive. Mais je comprends peu à peu que nous sommes dans l’erreur par amour. Je vais te détester pour m’avoir ainsi façonnée. J’ai fait ma crise d’adolescence à 40 ans. Mais je vais finalement comprendre que, j’ai été stupide de ne pas savoir, que par amour tu accepterais celle que je serais. On a parlé souvent, longtemps. J’ai compris que tu avais toujours plus peur pour moi que pour toi. Je t’ai raconté mes mamographies mes radiographies. Tu guettais mes résultats.

    Je n’ai pas vu que pour toi les jours étaient comptés. Ton univers réduit par la maladie, tu as vécus passionnément par procuration. Pour chacun de mes marathons ou de mes semis tu t’es documentée pour être avec moi, même à distance. On a parlé souvent, longtemps. Et puis j’ai pris le vélo et on a parlé moins souvent et moins longtemps…pas facile le portable à vélo… Et puis on s’est retrouvés tous les 4 pendant 10 jours à l’hôpital, jours et nuit pour attendre ton grand départ. Et puis… souvent j’ai oublié que tu étais partie. Alors j’ai continué à te parler par sms interposés. Et puis j’ai continué à te parler par sms interposés. Et puis j’ai continué à te parler par sms interposés jusqu’à ce que les réflexes se fassent plus rares. Mais tous les ans à Noël nous sommes deux devant la cuisinière à préparer la farce de la dinde : moi les mains et toi, dans ma tête, à me raconter ta recette.

  3. À toi
    À la maman que tu étais
    À celle que tu es, là si souvent
    À ton passé, à tes secrets
    À Joe Dassin ton ancien prince en rêvant
    À la vie, à l’amour
    À nos nuits, à nos jours
    À l’éternel retour tant attendu
    À l’enfant qui est arrivé
    Qui nous ressemble
    Qui est à la fois toi et moi
    À moi
    À la folie dont tu es la raison
    À mes critiques sans savoir pourquoi
    À mes silences et à mes oublis
    Quelquefois
    À moi
    Au temps que j’ai passé à te chercher
    Aux qualités dont tu te moques bien
    Aux défauts que je t’ai cachés
    À mes idées de fille sage
    À la vie, à l’amour
    À nos nuits, à nos jours
    À l’éternel retour tant attendu
    À Pauline qui est arrivée
    Qui nous ressemble
    Qui sera à la fois toi et moi
    À nous
    A nos souvenirs
    À l’avenir et au présent surtout
    À la santé de cette vieille terre
    Qui s’en fout
    À nous
    À nos espoirs et à nos illusions
    À notre prochain rendez-vous là haut !
    À la santé de tous ces disparus…
    À toi
    À la façon que tu as été d’être belle, douce maman.

  4. Bonjour, je ne sais pas comment faire pour vous partager mon texte, je le poste ici :
    ” Ma mère sait tout, ma mère comprend tout.
    Ma mère est ma boussole, mon soleil, ma lumière, ma vie. Mon étoile magique.
    Elle brille, même la nuit. Ses yeux sont des miroirs.
    Ma mère est un cadran, mon horloge, ma
    vérité, ma vie.”
    Sabine

  5. Maman,
    Tu es partie quand j’avais 30 ans, tu avais 56 ans et moi, maintenant j’ai 73 ans.
    J’aimerais avant tout que tu saches que j’ai tout fait pour que ma vie ne ressemble pas à la tienne. C’est sûrement grâce au message que tu m’as transmis.
    Tu te plaignais de ta condition de
    femme au foyer. Tu disais que tu aurais aimé être médecin, tu te projetais dans des personnages de livre, femmes en blanc, ton rêve. C’est pour cela que j’ai fait des études, choisi mon métier et je l’ai exercé même en ayant 2 enfants. Pas facile, mais je l’ai fait.
    J’ai écouté tes complaintes, ton mal être, tu as eu 4 enfants, j’étais la dernière… un accident, car tu as dû faite “attention” toute ta vie pour ne pas tomber enceinte.
    Maintenant, maman, on peut choisir d’être mère ou pas.
    J’ai même pu avorter , dans la tristesse, mais je ne pouvais pas accueillir cet enfant dans ma vie à ce moment là.
    L’amour… tu en parlais avec beaucoup d’aigreur, tu as vécu avec papa, je me demandais souvent si vous vous aimiez.
    En fait, sans possibilité d’autonomie financière, tu n’aurais pas pu le quitter. Et ça, c’était le lot de beaucoup de femmes à cette époque.
    J’ai pu devenir indépendante financièrement, sortir d’un mariage toxique, élevée seule mes 2 filles qui sont à leur tour épanouie dans leur vie de femme.
    J’ai eu de belles histoires d’amour, je les ai vécu, maman, pas rêvé, je vis avec un compagnon avec qui je partage plein de beaux moments.
    Et puis tu sais, quand j’ai eu ma ménopause, j’aurais aimé te dire que ça n’a pas été une catastrophe.
    Tu as fait plein de dépressions vers 50 ans, tu te plaignais de plein de douleurs..
    J’ai vécu cette période comme une libération, je fais partie des femmes pour qui les règles était un cauchemar chaque mois.
    J’ai du me faire opérer à 52 ans. J’ai eu un traitement hormonal qui m’a énormément aidé. J’ai mon corps qui a changé, mais je me suis pris en main, j’ai changé plein de choses dans ma vie et je dois dire qu’à 73 ans, maman, je suis bien dans ma peau.
    Voilà ce que je voulais te dire.
    Une femme porte en elle toute l’histoire des femmes. On a du se battre toute notre vie pour travailler, pour avoir sa place dans la société, on doit toujours se battre… maman, je l’ai fait, tu serais fière de moi.

  6. Voici la mienne …je ne sais pas comment vous l ‘envoyer : “Parfois au petit matin, quand le cerveau est encore un peu embrumé des rêves de la nuit …j ai l impression que tout est comme avant …que tu n’ es pas partie, l été dernier, vers d autres rivages …je n avais jamais pensé ta mort,  ton absence, ton silence …je n avais jamais envisagé à quel point ton départ me laisserait  si perdue dans le fracas du monde …je ne pensais pas que  tu serais mon plus grand chagrin .Au tout début, j ai mme cru que la brutalité de ton départ allait m avaler toute entière… que j allais disparaître dans le trou de mon cœur  …un an et voilà le début de la fin du déni…tu es vraiment partie . Et tu vois, je t aime comme un premier amour perdu dont on cherche le reflet dans le regard de tous les autres…ms j avance maman. ..et je veux croire que tu m attends quelque part ..” ta fille celine

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