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Comment je me suis relevée après un burn-out

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Comment je me suis relevée, en personne, burn-out, prévoyance, courage

À la suite d’une mise au placard dans la société dans laquelle elle travaillait, Corinne le Bars a subi un burn-out très lourd. Pendant des mois, manquant totalement d’énergie elle n’a eu que la force de rester sur son canapé . Grâce à un groupe de parole, elle a réussi à s’en sortir et à faire de cette épreuve une force créatrice. Aujourd’hui, elle s’est autorisée à assouvir sa passion de la musique en créant un groupe de rock et en écrivant des chansons sur ce qui lui est arrivé.

9 commentaires

  1. En 2015, un burn out professionnel lié à un changement d’organisation à mon travail et une “mise sous tutelle” par une N+1 toxique : en arrêt pendant 1 an, j’ai repris progressivement le travail, mais avec une mise au placard totale et des rumeurs persistantes de la part de mes collègues sur ce burn out qu’elles considéraient comme bidon. La N+1 était partie faire d’autres dégâts ailleurs mais je ne retrouvais pas ma place, j’aimais mon travail avec passion mais chaque jour on rabotait un peu plus mon périmètre.
    J’ai tenu jusqu’en 2019 parce que maman solo de 2 pré ados et je ne voyais pas d’issue financière, et je me sentais incapable de trouver un autre travail avec une estime de moi-même totalement flinguée…
    En mai 2019 j’ai perdu brutalement la vue de l’œil droit, un décollement de rétine. Les différents spécialistes que j’ai rencontré ne comprenais pas pourquoi aucun traitement ne fonctionnait.
    J’ai alors compris qu’il était tant de m’écouter et j’ai fait ce que je rêvais de faire depuis de très longues années : partir de ce travail, quitter Paris et partir m’installer dans la campagne de mon enfance.
    En décembre 2019, j’ai vendu la maison de banlieue, en février je signais pour une maison dans le village d’où je venais, en juin 2020 (après le 1er confinement) j’arrivais chez moi après une rupture pour inaptitude, enfin, avec mes ados pas contents (mais ils s’y sont fait).
    J’ai eu la chance de trouver une bonne ophtalmo qui m’a suivie et m’a fait faire des examens qui ont révélé que j’avais une surproduction de l’hormone du stress, qui générait ce décollement de rétine chronique. Mon œil gauche a été atteint également, mais plus légèrement et pendant seulement un an.
    A mon dernier contrôle il y a 3 mois, je n’ai plus que quelques séquelles de ces décollements et elle m’a avoué qu’elle ne donnait pas cher de ma vue quand elle m’avait reçue il y a 4 ans et qu’elle était heureusement surprise de cette évolution.
    J’ai finalement pris une retraite anticipée, repris des études par correspondance, financièrement c’est un peu compliqué, mais mes enfants vont bien et moi aussi.
    Je m’étais perdue, en tant que mère hyper-responsable et en tant que professionnelle passionnée mais rien ne vaut le bonheur que j’ai chaque jour à VOIR !
    Courage à toutes !

  2. Merci pour ce témoignage
    Également en burn out depuis janvier .
    Pour moi cela est une convalescence avec une reprise en douceur du sport (Runnig,yoga mais surtout cross fit pour récupérer de la force .
    Un compagnon très présent (mes enfants sont loin et grands)
    Mon arrêt de maladie se termine en Août … on verra la suite…

  3. Merci pour ce témoignage qui me parle particulièrement.
    Cela soulage de savoir que je ne suis pas seule à vivre cela .
    Pour ma part deux interventions pour suspicion d’AVC et il n’en était rien .
    L’image que l’on a de soi est très abîmée et la reconstruction est longue bien que très bien accompagnée par un psychiatre .
    Au niveau professionnel aucune empathie de la part de ma direction, j’ai l’impression qu’en arrêt maladie je ne sers à rien .
    J’ai commencé l’activité physique adaptée et j’avoue que c’est très bénéfique .
    Ma famille m’entoure beaucoup et je me remplis d’amour de mes petits enfants .
    Céline

  4. Merci pour le témoignage de Corinne et les 4 commentaires car c’est tellement vrai. Pour ma part, j’ai également fait un burn out dont le plus gros symptôme a eu lieu en 2018 où j’ai fini aux urgences comme Corinne mais j’ai réussi à tenir bon jusqu’en 2021…. Je n’ai pas écouté mon corps comme j’aurais du le fait. Résultat: un arrêt de 5 mois qui s’est soldé par une rupture conventionnelle car l’entreprise dans laquelle je travaillais n’était pas du tout dans la compréhension de ce qui m’arrivait. J’avais (et j’ai toujours) un poste à responsabilité, aujourd’hui dans une autre société, et je ne pense pas en être totalement sortie aujourd’hui. Je suis dans un équilibre très très fragile et ma N+1 le sait, j’ai eu un warning de mon corps au mois de février qui m’a de nouveau obligé à m’arrêter . Là, je rejoins Gwenaëlle car je combine charge mentale professionnelle et personnelle car je suis maman solo d’un ado, j’ai des journées très très remplies. Penser à moi, oui mais je ne le fais que quand j’ai le temps, quand mon ado est chez son papa en fait. J’aime mon travail, je suis bien dans la société dans laquelle je travaille, je suis entourée par ma famille, mes amis, des professionnels car comme le disait Corinne, c’est important. Il est vrai que je ne connaissais pas les dispositifs dont parlait Corinne car ce qui m’a sorti de mes arrêts et notamment celui de 5 mois, ce n’est pas la guérison mais le paiement de mes factures. Quand on est seule avec son enfant, pas le choix, il faut travailler pour payer ses charges. Donc étant de nature combative, j’y suis repartie en étant sous haute surveillance de mon médecin traitant, d’un psychologue spécialiste du travail et de la médecine du travail. Et le chemin se poursuit…

  5. Et bien après un burn out en 2014, et un autre en 2024 (à 50 ans) suite à une succession d’épreuves personnelles, je suis en train de réaliser que parfois la route est longue avant de trouver sa voix. Entièrement d’accord avec cette dame. Merci pour votre vidéo.

  6. Merci pour ce témoignage qui résonne fort en moi. Effectivement le corps parle avant de crier stop mais l’esprit ne veut pas l’entendre… Le burn out est souvent multi factoriel, se réfugier dans un job hyper exigeant est un moyen d’éviter de se confronter à un contexte personnel trop difficile.
    La reprise n’est pas facile : ne pas retomber dans ses travers qui ont entraîné un premier burn 🔥 Ça paraît simple mais ce n’est pas le cas, et parfois on repasse un peu trop près des braises et ça suffit au feu dormant pour se rallumer !
    Ce que Corinne qualifie de fragilité, c’est un peu comme l’art du kintsugi qui consiste à réparer les porcelaines cassées avec de la colle et de la feuille d’or. On sait que les cicatrices sont là et qu’on est transformée, fragilisée mais aussi beaucoup plus apte à identifier les alertes !
    Dans son témoignage, Corinne parle du boulot mais il y a aussi toute la charge mentale domestique qui fait tourner le hamster dans sa roue quand la machine s’emballe jusqu’à l’embrasement !
    Conclusion Mesdames, votre corps vous parle, apprenez à l’entendre, aimez-vous, prenez soin de vous, car si vous ne le faites pas, personne ne le fera pour vous. 🫶🏻

  7. Merci pour ce témoignage très intéressant.Le burn out peut arriver à n’importe qui n’importe quand il faut savoir le détecter à temps…

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